Les performances de la plupart des indices boursiers mondiaux sont excellentes (janvier – novembre) ; qui l’eût cru ?
Il y a encore quelques mois, nombre de nuages obscurcissaient la planète finance.
Ci-dessous une liste non exhaustive des évènements :

Conflit commercial Chine-USA, feuilleton du Brexit, renégociation de la dette italienne, grèves sans fin en France et crainte d’une récession en Allemagne.
Dans ce contexte, nous avons pris les mesures suivantes :

Ventes d’une partie des actions Swiss Re, Zürich et Roche (gains de 30 à 50%) ainsi que d’un produit structuré avant son échéance (coupon encaissé de plus de 8.7% en CHF).

L’augmentation importante des liquidités permet premièrement de « voir venir » et surtout de pouvoir ensuite profiter d’opportunités d’achats.

Que s’est-il passé ensuite ? Pas de miracle, mais au moins le battage médiatique s’est calmé.
Dès lors nous avons décidé de lancer 3 nouveaux produits structurés :

Banques : 15.1% en CHF Crédit Suisse/UBS/Deutsche Bank (mi-août)
Jeux vidéos : 10.95% en CHF Ubisoft/ Electronic Arts/ Activision Blizzard (fin oct.)
Energie : 11.40% en CHF BP/Royal Dutch/Eni (mi-nov.)

D’un point de vue monétaire, aucun changement en vue. Notre forte pondération en franc suisse (env.75% à 80%) est judicieuse et nous allons continuer à privilégier la monnaie helvétique.

Pour ce qui est des actions, nous cherchons toujours à acheter des titres de grande qualité, peu chers, à l’endettement raisonnable et à dividendes élevés.

Avec cette rétrospective succincte de l’année écoulée peut-on dire que le verre est à moitié plein ou à moitié vide ?

Il est « plein » d’un point de vue strictement économique. Les données positives suivantes le prouvent :
Croissance soutenue et taux de chômage extrêmement bas aux USA et en Suisse.

L’Europe a évité la récession et s’est stabilisée

La Chine, malgré un ralentissement, affiche tout de même une croissance de 6%.
Ajoutons à ces chiffres macro-économiques les magnifiques résultats des grandes entreprises mondiales cotées.

Le verre « vide » se trouve du côté des acteurs de la géopolitique et des médias.

Trop de pays industrialisés sont soit, sans gouvernement, soit avec des majorités fragiles et hétéroclites (Belgique, Royaume-Uni, Italie, Espagne, etc…).
Ne parlons pas des USA qui passeront une bonne partie de 2020 en campagne électorale.

En ce qui concerne les médias et plus récemment les réseaux sociaux; ces canaux d’informations agissent comme caisse de résonnance en amplifiant les nouvelles, en matraquant sans relâche ces dernières et en y ajoutant une touche de catastrophisme ou d’euphorie démesurée.

Quant à la Suisse politique, son Parlement va pencher plus à gauche pour la nouvelle législature; le succès des Verts s’est surtout fait au détriment des Socialistes: c’est un moindre mal.
Mais attention, trop de nos concitoyens pensent que notre niveau de vie (le plus élevé du monde) est une évidence pour l’éternité: il n’y a qu’à voir le taux de participation à l’élection fédérale; un faible 40 % signifie que 60 % des électeurs s’en fichent royalement, c’est malsain car le plus d’Etat signifie l’augmentation toujours plus forte des réglementations en tout genre qui paralysent l’économie de marché et réduisent la capacité concurrentielle de la Suisse.

Et jusqu’ici, le Conseil Fédéral a fait la sourde oreille face aux propositions de frein à la surrèglementation.
Au vu de ce qui précède, nous poursuivons notre politique de gestion empreinte d’optimisme prudent.

Privilégiant toujours et encore des sociétés de grande qualité ainsi que des produits structurés avec de confortables protections à la baisse et d’excellents rendements.

Ces critères sont appliqués depuis la fondation de Zingg Finance SA il y a de cela plus de 34 ans. En respectant cette ligne, nous renonçons peut-être à des gains exceptionnels, mais nous évitons surtout des pertes irrémédiables.

En vous remerciant pour la confiance accordée, nous vous souhaitons, chère Madame, cher Monsieur, de magnifiques fêtes de fin d’année ainsi qu’un joyeux Noël.